Sexualité : Ces mots qui font du bien

Sujet complexe et délicat, parler de sexualité avec son ou sa partenaire revêt pour certains d’une relative aisance et pour les autres d’une grande prudence car tous les mots ne se valent pas et peuvent soit blesser, ou à défaut…enchanter

Charlotte est mal dans sa peau. De forte corpulence, elle qui a longtemps été l’objet de railleries de la part de ses camarades de collège quelques années plus tôt vient de subir la pire honte de sa vie. Ce soir alors que c’était le grand soir pour la première fois, cette fois ou elle devait découvrir les voluptés du sexe, a été une catastrophe : Son compagnon l’a traitée d’incapable et de planche au lit. Vexée, elle s’est rapidement rhabillée et a pris la porte malgré l’heure tardive.
Quand on débute sa vie sexuelle, c’est normal d’être maladroit. Et ça malheureusement beaucoup de personnes n’en font pas fi, partagées dans le désir de la performance. Et toute contreperformance est rapidement jugée et considérée comme désamour.
En couple, une parole, ça peut vraiment encourager une personne en particulier quelqu’un qui n’a pas confiance en elle, car l’autre peut aider son vis-à-vis à réparer des blessures, à faire sentir l’autre digne d’amour et donc à la rendre plus à l’aise dans la sexualité.


Pourquoi parler de Charlotte ? Parce qu’il y’a des paroles qui l’ont guérie. Elle a après cette histoire vécue une autre, avec cette fois un copain bienveillant qui d’ailleurs est devenu son mari après et qui lui a dit après l’acte : finalement, tu es vraiment un bon coup au lit. Ça aurait pu paraitre vulgaire pour elle, mais elle dit : ça m’a fait du bien donc, c’était génial. Cela a réparé son manque de confiance.

Dire d’une personne qu’elle est nulle ou qu’elle est impuissante peut impacter sur sa libido ou sur son estime de soi. C’est le cas de Jimmy, qui, alors qu’il venait de faire la rencontre de Flore avec qui il discutait depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux, et avait décidé de la faire venir à Yaoundé, sa ville de résidence. Premier rapport sexuel, premier flop. Alors qu’il se sentait mal dans sa peau, celle-ci a tenu à le rassurer et il avoue ne s’être pas reconnu par la suite, tellement les mots d’encouragement de sa dulcinée ont réussi à retirer tout stress qu’il pouvait avoir d’être un bon coup au lit ou pas.

Encourager l’autre


Votre partenaire répare beaucoup mieux qu’un thérapeute ou qu’un médecin parce que c’est quelqu’un qui vous aime et vous connait, surtout si une personne n’a pas confiance en elle. Pour cela, il faut lui montrer tout ce qu’il/elle a de beau, parce que ça se passera beaucoup mieux sur le plan amoureux et sexuel


Et quand ça se passe mal sur le plan sexuel ?


il faut le dire quand même, mais il faut faire attention à ne pas blesser l’autre, à pas dire : tu es nul, tu ne sais pas t’y prendre, tu es impuissant, il faut dire ce qu’on aimerait, et surtout faire des compliments sur ce qui va bien, pour que petit à petit ce qui va bien prenne toute la place.

Il faut surtout encourager les efforts et ne pas cesser de communiquer. Et nul doute que votre vie sexuelle sera plus harmonieuse.

Santé/Sasnim 1: C’est parti pour 3 jours d’intenses activités

Du 10 au 12 mai 2024, les ménages,écoles,hôpitaux et lieux publics vont vibrer au rythme de première phase de la Sasnim. Objectif avoué : Permettre à la cible de recevoir leur dose de vitamine A.

La semaine d’actions de santé et de nutrition infantile et maternelle (SASNIM) est un événement majeur qui se déroule dans les dix régions du Cameroun du 10 au 12 mai 2024 et à Douala, c’est les 24 districts de la région qui sont concernés.

Avec pour cibles les enfants de 0 à 5 ans, la première édition de la SASNIM consistera en une campagne de deparasitage et de supplémentation en vitamine A.

Elle se tient dès ce jour et ce jusqu’au 12 mai, avec comme objectifs de réduire le taux de mortalité infantile et maternelle et de morbidité.

Il est question pour les équipes depuis les premières heures de ce vendredi, de faire du porte à porte dans les ménages, lieux publics et de cultes, écoles afin de lutter contre les conséquences de la carence en vitamine A chez les enfants à travers l’opération de deparasitage et de supplementation des enfants 6 à 59 mois.

Cette semaine permettra grâce aux actions qui y seront menées d’éviter aux enfants les problèmes de vue, rougeole, diarrhée et décès.

Santé : Journée mondiale de l’asthme

Affection respiratoire touchant plus de 260 millions de personnes et responsable de plus de 450000 décès chaque année, l’asthme est une maladie à ne pas prendre a la légère. C’est dans cette optique que l’on célèbre le 02 mai de chaque année la journée mondiale de l’asthme.
Plus d’informations sur cette maladie et cette journée mondiale avec Diamant Tang.

Célébrée cette année 2024 sous le thème : « l’éducation thérapeutique donne le pouvoir », l’asthme est une maladie non transmissible majeure qui affecte aussi bien les enfants que les adultes et constitue la maladie chronique, la plus fréquente chez les enfants.
Cette maladie peut être due à l’insuffisance pondérale à la naissance, la prématurité, l’exposition à la fumée du tabac, les infections respiratoires virales, les manifestations allergiques telles que l’eczéma et la rhinite.
L’inflammation et le rétrécissement des voies respiratoires fines sont aussi à l’origine de l’asthme et peuvent prendre la forme d’une toux, d’un sifflement, d’un essoufflement, d’une oppression thoracique.


Afin de faire face à cette maladie, le Global Initiative for Asthma (GINA) a initié le 02 mai de chaque année comme journée mondiale de l’asthme. Et le thème de cette année 2024, « l’éducation thérapeutique donne le pouvoir » , souligne la nécessité de donner aux personnes asthmatiques une éducation appropriée pour gérer leur maladie et savoir quand consulter un médecin, car le problème majeur des personnes asthmatiques est très souvent le sous diagnostic, la sous-utilisation des inhalateurs de corticostéroïdes anti-inflammatoires inhalés, la sur- utilisation et la dépendance excessive à l’égard des inhalateurs bêta 2 agonistes à courte durée d’action.

Santé : JOURNÉE MONDIALE DU PALUDISME 2024

Ce 25 avril est journée mondiale du Paludisme, sous le thème :  » Équité en santé et droit de l’homme « . Dans la région du Littoral, de nombreuses activités ont eu lieu afin d’éradiquer cette maladie qui chaque année fait d’énormes dégats.

En prélude à cette journée, une réunion s’est tenue le 23 avril dernier, présidée par la coordonnatrice du GTR PALU en présence des acteurs régionaux de la sensibilisation.
Comme activités retenues et effectives hier, une campagne de sensibilsation orientée prioritairement vers certaines entreprises et ecoles. Ladite réunion visait également àrenforcer les capacités des participants sur la sensibilisation en faveur de l’importance du respect des directives nationales de prise en charge, de l’appropriation par les populations des mesures de prévention, et sur les enjeux socio-économique de la maladie. Au sortir de la rencontre, les acteurs régionaux de la sensibilisation en faveur de la lutte contre le paludisme se sont montrés impatients et prêts à relever le defi.

Le paludisme, également connu sous le nom de malaria, est une maladie causée par des parasites du genre Plasmodium. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 241 millions de personnes ont été touchées par le paludisme dans le monde en 2020, entraînant 627 000 décès
Les parasites responsables du paludisme développent des résistances aux médicaments antipaludiques, et les moustiques vecteurs de la maladie deviennent moins sensibles aux insecticides
Les premiers symptômes du paludisme peuvent être légers, mais la maladie peut être mortelle si le traitement est retardé. En cas de fièvre, même légère, de nausées, de maux de tête, de courbatures ou de fatigue pendant ou après un séjour dans une zone à risque, il est important de consulter un médecin en urgence. Un échantillon de sang est nécessaire pour confirmer le diagnostic

Comment éviter le paludisme

Pour éviter le paludisme, il est essentiel de prendre des mesures préventives, comme :

– Utilisez des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour dormir la nuit.

– Portez des vêtements longs et légers pour réduire l’exposition aux piqûres de moustiques.

– Utilisez des répulsifs anti-moustiques sur la peau exposée.

– Évitez les zones où le paludisme est endémique, en particulier pendant les périodes de transmission élevée.

– Prenez des médicaments antipaludiques avant, pendant et après votre séjour dans une zone à risque, selon les recommandations médicales




Il est important de noter que les mesures préventives peuvent varier en fonction de la région et de la période de l’année. Il est donc recommandé de consulter un professionnel de la santé ou un organisme spécialisé avant de voyager dans une zone à risque de paludisme pour éviter tout risque.

Les facteurs pouvant augmenter le risque de contracter le paludisme sont nombreux, parmi lesquels :

– Résider ou voyager dans une région où le paludisme est endémique.

– Être exposé aux piqûres de moustiques vecteurs du paludisme.

– Ne pas avoir développé d’immunité contre la maladie, en particulier pour les personnes provenant de pays où le paludisme n’est pas présent.

– Être en contact avec des personnes infectées par le paludisme



Il est important de prendre en compte ces facteurs de risque et de suivre les mesures préventives appropriées pour réduire les chances de contracter le paludisme.
On dira en fin d’article que le paludisme est une maladie grave causée par des parasites du genre Plasmodium. Il est essentiel de prendre des mesures préventives pour éviter la maladie, notamment en utilisant des moustiquaires imprégnées d’insecticide, en portant des vêtements longs et légers, en utilisant des répulsifs anti-moustiques et en prenant des médicaments antipaludiques selon les recommandations médicales. Il est également important de connaître les facteurs de risque et de prendre des précautions supplémentaires si vous résidez ou voyagez dans une région où le paludisme est endémique

Santé : Ma Santé, mon droit

La santé est notre bien le plus précieux. Et pour le rappeler à bon escient a été créée la journée mondiale de la santé, une journée pour remettre au gout du jour l’importance de prendre soin de notre santé, sous tous ses aspects. Focus.

Alors qu’ils sont de passage dans son quartier, Anne interpelle un agent de vaccination pour en savoir plus sur l’opération en cours. Celui-ci la repousse vertement. A elle de rappeler que connaitre de quoi il est question pour cette opération est son droit, car opérer un choix éclairé c’est aussi être au courant de ses droits pour une pleine santé.
En ce 7 Avril, L’Organisation Mondiale de la Santé nous invite à prendre soin de notre santé avec un thème fort évocateur « Ma Santé, mon Droit ». Cette santé est définie selon l’Organisation définie en ces termes : en ces termes : « La santé est un état de bien-être physique, mental et social complet et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »

L’histoire de cette journée remonte en 1948 au cours de laquelle la Première Assemblée mondiale de la santé a demandé qu’une journée mondiale de la santé soit instituée pour marquer la création de l’OMS. Depuis 1950, cette journée est célébrée chaque année le 7 avril, avec un thème différent à chaque fois. Et cette année, le thème arrêté par l’Organisation Mondiale de la Santé est : « Ma Santé, mon Droit »

Journée mondiale contre l’obésité : Que faut-il savoir ?

En Afrique, c’est actuellement près de 18,4 % de femmes et 7,8 % d’hommes qui sont obèses.L’obésité est évitable et peut être traitée. Pourquoi et comment l’éviter ?

28 % des enfants de moins de cinq ans en surpoids dans le monde vivent en Afrique. Ceci est dû entre autres aux mauvaises habitudes alimentaires.

L’OMS(Organization Mondiale de la Santé)et ses partenaires appellent à une réponse intersectorielle à la crise de l’#obésité en Afrique.

L’obésité est une maladie complexe et chronique. Elle est aussi une maladie évitable.

Pour la prévenir, vous pouvez :

✅limiter la consommation totale de graisses et de sucres
✅manger plus de fruits, légumes, grains entiers & noix
✅faire une activité physique régulière

Nos choix de vie peuvent aider à prévenir l’obésité, notamment en :

❌ Limitant les graisses et les sucres.
🍒 🥦 Mangeant plus de fruits, de légumes, de légumineuses, de céréales complètes et de noix.
🏃 Restant actif

Et plus encore, en adoptant ces éléments essentiels :

✅ Environnement encourageant🏡
✅ Alimentation équilibrée & habitudes alimentaires saines🍏🥦
✅ Activité physique régulière🏃🏿‍♂️
✅ Priorité au bien-être mental🧠
Ces éléments sont essentiels pour lutter contre l’obésité.

Sensibilisation: Impacter pour un changement de comportement

A l’occasion de la foire des jeunes entrepreneurs du Littoral organisée par le Conseil National de la Jeunesse du Cameroun, la Camnafaw-Littoral a fait une descente au lieu dit parcours vitae avec pour objectifs: sensibiliser et impacter

Le soleil ardent n’a pas eu d’impact sur la volonté des jeunes eleves qui ont tenu à le braver pour s’agglutiner dans le stand Camnafaw avec le désir d’en savoir plus sur la structure, et plus encore les préservatifs et autres sexes artificiels exposés.
Accueillis par Danielle Kame vice présidente du Forum Régional des Jeunes ainsi que par Claudia Florinda sécrétaire du meme mouvement et en posture de personnel médical Cassandra, ces trois jeunes, au delà de leurs attributions sont des pairs éducateurs au sein de cette ONG qui existe depuis quelques années.


Durant tout le temps qu’a duré cette foire, c’est près d’une centaine de visiteurs, venus d’horizons et d’etablissements divers qui ont fait le déplacement pour le stand Camnafaw avec à chaque fois du sourire et l’invitation des jeunes présents de venir visiter les cliniques aussi bien celle de Bépanda carrefour pasteur que celle de l’Essec, située au carrefour IPA.

Pour couronner l’ensemble du travail abattu par la Camnafaw à l’endroit des jeunes, un diplôme d’honneur leur a été remis, gage du sérieux de cette organisation.

Vaccination : le digital pour briser la paranoïa et la suspicion

Trois ans après l’épidémie à coronavirus qui avait mis le monde à mal et imposé de nouvelles habitudes, de nombreux usagers restent convaincus que tout n’a pas été dit, et que bien au-delà, les vaccins tant vantés n’ont en fait rien de si préventifs que ça. A l’heure du tout numérique, le digital s’est imposé comme nouvelle approche de sensibilisation pour briser les idées reçues et parer aux désagréments.

Paul et Aurélien sont deux amis. Assis autour d’une table dans cette fanzone du quartier Cité Cicam à Douala, ils repassent en revue le pedigree des joueurs de la rencontre qui s’annonce et qui promet de chaudes empoignées. Quand je les approche et leur demande s’ils sont vaccinés contre la Covid 19 et vu l’affluence combien ce vaccin leur ferait du bien, à eux de rire et de répondre : « Ça ne me concerne pas ». Aurélien de rétorquer : « je veux en savoir plus. Comment ça se passe et ou me vacciner ? ». Quand on demande à Paul moqueur ce qu’il sait du vaccin, il roule des yeux et devient brusquement calme, le regard ailleurs.


LE VACCIN, ce qu’il faut savoir


Un vaccin est une préparation administrée pour provoquer l’immunité protectrice et durable de l’organisme contre une maladie en stimulant la production d’anticorps. Pour se faire, un ou plusieurs antigènes microbiens doivent être utilisés pour induire une nette amélioration de cette immunité.
Dès les premières heures de l’enfance et ce durant toute sa vie sur terre, l’homme est appelé à se faire vacciner, pour éviter étant enfant des maladies qui peuvent entraver sa bonne croissance et nuire à son développement psychomoteur. Plus grand et au gré des circonstances, il peut être appelé à recevoir un vaccin pour prévenir telle ou telle maladie. Pendant longtemps, le rapport des usagers au vaccin était des rapports si amicaux qu’ils ne se discutaient pas, bien au contraire. Il était normal de prendre le vaccin de telle ou telle autre maladie sans remettre en cause son efficacité.


Mais la survenue de la Covid 19 et la vague de fake news autour de sa prise et de son efficacité ont créé une paranoïa chez le patient qui, mal informé, s’est fié aux idées reçues, bien souvent faites par des personnes n’ayant jamais reçu le vaccin. Et donc, pas habilitées à en parler.



Quelques années plus tard, l’épidémie passée, la paranoïa et la suspicion n’ont quant à elles pas baissé. Et il faut les combattre.



Le digital comme alternative à la sensibilisation terrain ?



Les téléphones androïdes ont pignon sur rue, et avec eux la présence en ligne de milliers, voire de millions de personnes qui chaque jour interagissent avec des personnes de divers pays et continents. Au vu des appareils connectés, le digital s’avere etre un formidable outil pour oeuvrer à la sensibilisation et provoquer un changement de comportements. c’est dans cette optique que depuis quelques semaines déjà une grande campagne de communication sur le digital a été lancée, campagne axée sur les vaccins, pour promouvoir leur action et plus encore, leur efficacité. Cette sensibilisation accrue se fait sur diverses plateformes et touche un large public, car il faut le noter, le digital permet de diffuser des messages clés sur l’importance de la vaccination contre le Covid-19.



à celà, il a fallu travailler sur l’approche. Notamment opter sur la pédagogie, en fournissant à tous nos lecteurs des informations fiables sur le vaccin, avec aussi bien des images pour inciter à la vaccination, des vidéos, des articles de blog et des témoignages de personnes ayant été vaccinées peuvent être partagés pour démystifier les fausses croyances et répondre aux questions des usagers.



en tant que blogueurs, nous avons joué un rôle clé dans la promotion de la vaccination et avons pu renforcer la confiance dans le vaccin.

Education : Violences dans les établissements : A qui la faute ?

Le milieu scolaire aujourd’hui est devenu un milieu violent. La faute aux élèves qui au quotidien ne cessent de perpétrer des actes de violences aussi bien contre leurs camarades que contre leurs encadreurs. Face à cette situation dangereuse, et à l’heure où les encadreurs et le personnel administratif sont dépassés par la situation, posons-nous une question : que peuvent faire les parents face à la montée sans cesse croissante de ces violences ?

Ce lundi matin, Nicephore M. élève en classe de seconde A4 marche en regardant autour de lui , apeuré. Depuis quelques jours plane sur lui la menace d’un « retour » , car il a osé dénoncer un groupe d’élèves qui planifiait de s’attaquer violemment à un enseignant. Cette situation, il craint d’en parler à ses parents, d’ailleurs qui le croirait, lui qui en apparence est plutôt costaud ?
Il ne se passe plus un jour, sans qu’on entende dans nos lycées et collèges, bagarres, actes d’agression par ci, vandalisme et assassinats par la, l’atmosphère est devenue invivable.
On se souvient du jeune Michel Tienssom tchientcheu qui avait été poignardé par son camarade en avril 2022, ou encore de cet élève qui a poignardé son enseignant de mathématiques au lycée de Nkolbisson. De telles abominations ne sont plus une nouveauté dans le système éducatif camerounais. D’ailleurs, le cas le plus récent est celui que l’on a vécu le lundi 22 janvier 2024 dernier au lycée bilingue d’Etoug- Ebe où des élèves retardataires voulant forcer le passage pour entrer en salle ont causé une bousculade et plus de 100 enfants ont été étouffés, piétinés, mais plus de peur que de mal, ils ont été pris en charge dans les structures hospitalières environnantes.
A qui la faute ?
En effet, à côté de l’influence des réseaux sociaux et de la consommation des stupéfiants par certains de ces élèves, la responsabilité des parents est engagée.
Beaucoup de ceux-ci ne veillent pas à l’éducation de leurs enfants, ils ne prennent pas le temps de les suivre , de contrôler leur compagnie, les activités scolaires et extra scolaires auxquelles ils s’adonnent. C’est pourquoi ces jeunes, livrés à eux-mêmes, peuvent facilement se retrouver dans tout ce qui est mauvais et devenir des gangrènes non pas seulement pour leur établissement mais aussi dans la société.
Au risque de voir la jeunesse, qui est le fer de lance de la nation dépérir, il serait judicieux pour les parents de prendre leur rôle éducatif très au sérieux.

Santé environnementale : Quand les maladies de saison imposent leur loi

Pas besoin d’être devin pour remarquer la venue de la saison sèche, une saison qui oblige les citoyens bien souvent malgré eux à adopter des modes de fonctionnement particuliers au risque d’attraper une de ces maladies de saison qui s’incrustent et ne laissent aucun répit au citoyen. Faisons un tour d’horizon des maladies inhérentes à cette saison dans cet élément.


En saison sèche, l’organisme est très souvent vulnérable et affaibli par les conditions atmosphériques et la poussière. Les maladies courantes à cette période sont liées aux voies respiratoires et à la peau.


On peut avoir notamment les céphalées, le paludisme, la méningite, le saignement nasal, les diarrhées, la conjonctivite et certaines dermatoses ou affections cutanées engendrées par la chaleur. Les personnes les plus vulnérables sont les enfants et les personnes du 3eme âge, d’où la multiplication des bronchites, pneumonies, les rhumes et la toux.
Selon l’ONACC (l’observatoire national sur les changements climatiques) qui prévoit dans sa note d’information que la période du 1er au 10 janvier 2024 sera marquée par des cas de maladies respiratoires, résultant de particules de poussière de plus en plus présentes dans l’air.
Raison pour laquelle, il sensibilise donc les populations à observer scrupuleusement les règles élémentaires d’hygiène et de salubrité à savoir le lavage systématique des mains a l’eau propre, coulante et au savon avant les repas et l’usage des toilettes. Il ajoute qu’il faut toujours potabiliser l’eau avant de la boire et bien faire cuire ses aliments avant de les consommer. L’ONACC recommande aux populations de porter des caches nez pour éviter l’inhalation des particules de poussière présentes dans l’air. Il précise encore de se mettre au chaud contre le froid dans la nuit et de poursuivre les campagnes de vaccination contre les diverses épidémies et pandémies.

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