Santé : JOURNÉE MONDIALE DU PALUDISME 2024

Ce 25 avril est journée mondiale du Paludisme, sous le thème :  » Équité en santé et droit de l’homme « . Dans la région du Littoral, de nombreuses activités ont eu lieu afin d’éradiquer cette maladie qui chaque année fait d’énormes dégats.

En prélude à cette journée, une réunion s’est tenue le 23 avril dernier, présidée par la coordonnatrice du GTR PALU en présence des acteurs régionaux de la sensibilisation.
Comme activités retenues et effectives hier, une campagne de sensibilsation orientée prioritairement vers certaines entreprises et ecoles. Ladite réunion visait également àrenforcer les capacités des participants sur la sensibilisation en faveur de l’importance du respect des directives nationales de prise en charge, de l’appropriation par les populations des mesures de prévention, et sur les enjeux socio-économique de la maladie. Au sortir de la rencontre, les acteurs régionaux de la sensibilisation en faveur de la lutte contre le paludisme se sont montrés impatients et prêts à relever le defi.

Le paludisme, également connu sous le nom de malaria, est une maladie causée par des parasites du genre Plasmodium. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 241 millions de personnes ont été touchées par le paludisme dans le monde en 2020, entraînant 627 000 décès
Les parasites responsables du paludisme développent des résistances aux médicaments antipaludiques, et les moustiques vecteurs de la maladie deviennent moins sensibles aux insecticides
Les premiers symptômes du paludisme peuvent être légers, mais la maladie peut être mortelle si le traitement est retardé. En cas de fièvre, même légère, de nausées, de maux de tête, de courbatures ou de fatigue pendant ou après un séjour dans une zone à risque, il est important de consulter un médecin en urgence. Un échantillon de sang est nécessaire pour confirmer le diagnostic

Comment éviter le paludisme

Pour éviter le paludisme, il est essentiel de prendre des mesures préventives, comme :

– Utilisez des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour dormir la nuit.

– Portez des vêtements longs et légers pour réduire l’exposition aux piqûres de moustiques.

– Utilisez des répulsifs anti-moustiques sur la peau exposée.

– Évitez les zones où le paludisme est endémique, en particulier pendant les périodes de transmission élevée.

– Prenez des médicaments antipaludiques avant, pendant et après votre séjour dans une zone à risque, selon les recommandations médicales




Il est important de noter que les mesures préventives peuvent varier en fonction de la région et de la période de l’année. Il est donc recommandé de consulter un professionnel de la santé ou un organisme spécialisé avant de voyager dans une zone à risque de paludisme pour éviter tout risque.

Les facteurs pouvant augmenter le risque de contracter le paludisme sont nombreux, parmi lesquels :

– Résider ou voyager dans une région où le paludisme est endémique.

– Être exposé aux piqûres de moustiques vecteurs du paludisme.

– Ne pas avoir développé d’immunité contre la maladie, en particulier pour les personnes provenant de pays où le paludisme n’est pas présent.

– Être en contact avec des personnes infectées par le paludisme



Il est important de prendre en compte ces facteurs de risque et de suivre les mesures préventives appropriées pour réduire les chances de contracter le paludisme.
On dira en fin d’article que le paludisme est une maladie grave causée par des parasites du genre Plasmodium. Il est essentiel de prendre des mesures préventives pour éviter la maladie, notamment en utilisant des moustiquaires imprégnées d’insecticide, en portant des vêtements longs et légers, en utilisant des répulsifs anti-moustiques et en prenant des médicaments antipaludiques selon les recommandations médicales. Il est également important de connaître les facteurs de risque et de prendre des précautions supplémentaires si vous résidez ou voyagez dans une région où le paludisme est endémique

Santé : Ma Santé, mon droit

La santé est notre bien le plus précieux. Et pour le rappeler à bon escient a été créée la journée mondiale de la santé, une journée pour remettre au gout du jour l’importance de prendre soin de notre santé, sous tous ses aspects. Focus.

Alors qu’ils sont de passage dans son quartier, Anne interpelle un agent de vaccination pour en savoir plus sur l’opération en cours. Celui-ci la repousse vertement. A elle de rappeler que connaitre de quoi il est question pour cette opération est son droit, car opérer un choix éclairé c’est aussi être au courant de ses droits pour une pleine santé.
En ce 7 Avril, L’Organisation Mondiale de la Santé nous invite à prendre soin de notre santé avec un thème fort évocateur « Ma Santé, mon Droit ». Cette santé est définie selon l’Organisation définie en ces termes : en ces termes : « La santé est un état de bien-être physique, mental et social complet et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »

L’histoire de cette journée remonte en 1948 au cours de laquelle la Première Assemblée mondiale de la santé a demandé qu’une journée mondiale de la santé soit instituée pour marquer la création de l’OMS. Depuis 1950, cette journée est célébrée chaque année le 7 avril, avec un thème différent à chaque fois. Et cette année, le thème arrêté par l’Organisation Mondiale de la Santé est : « Ma Santé, mon Droit »

Journée mondiale contre l’obésité : Que faut-il savoir ?

En Afrique, c’est actuellement près de 18,4 % de femmes et 7,8 % d’hommes qui sont obèses.L’obésité est évitable et peut être traitée. Pourquoi et comment l’éviter ?

28 % des enfants de moins de cinq ans en surpoids dans le monde vivent en Afrique. Ceci est dû entre autres aux mauvaises habitudes alimentaires.

L’OMS(Organization Mondiale de la Santé)et ses partenaires appellent à une réponse intersectorielle à la crise de l’#obésité en Afrique.

L’obésité est une maladie complexe et chronique. Elle est aussi une maladie évitable.

Pour la prévenir, vous pouvez :

✅limiter la consommation totale de graisses et de sucres
✅manger plus de fruits, légumes, grains entiers & noix
✅faire une activité physique régulière

Nos choix de vie peuvent aider à prévenir l’obésité, notamment en :

❌ Limitant les graisses et les sucres.
🍒 🥦 Mangeant plus de fruits, de légumes, de légumineuses, de céréales complètes et de noix.
🏃 Restant actif

Et plus encore, en adoptant ces éléments essentiels :

✅ Environnement encourageant🏡
✅ Alimentation équilibrée & habitudes alimentaires saines🍏🥦
✅ Activité physique régulière🏃🏿‍♂️
✅ Priorité au bien-être mental🧠
Ces éléments sont essentiels pour lutter contre l’obésité.

Sensibilisation: Impacter pour un changement de comportement

A l’occasion de la foire des jeunes entrepreneurs du Littoral organisée par le Conseil National de la Jeunesse du Cameroun, la Camnafaw-Littoral a fait une descente au lieu dit parcours vitae avec pour objectifs: sensibiliser et impacter

Le soleil ardent n’a pas eu d’impact sur la volonté des jeunes eleves qui ont tenu à le braver pour s’agglutiner dans le stand Camnafaw avec le désir d’en savoir plus sur la structure, et plus encore les préservatifs et autres sexes artificiels exposés.
Accueillis par Danielle Kame vice présidente du Forum Régional des Jeunes ainsi que par Claudia Florinda sécrétaire du meme mouvement et en posture de personnel médical Cassandra, ces trois jeunes, au delà de leurs attributions sont des pairs éducateurs au sein de cette ONG qui existe depuis quelques années.


Durant tout le temps qu’a duré cette foire, c’est près d’une centaine de visiteurs, venus d’horizons et d’etablissements divers qui ont fait le déplacement pour le stand Camnafaw avec à chaque fois du sourire et l’invitation des jeunes présents de venir visiter les cliniques aussi bien celle de Bépanda carrefour pasteur que celle de l’Essec, située au carrefour IPA.

Pour couronner l’ensemble du travail abattu par la Camnafaw à l’endroit des jeunes, un diplôme d’honneur leur a été remis, gage du sérieux de cette organisation.

Vaccination : le digital pour briser la paranoïa et la suspicion

Trois ans après l’épidémie à coronavirus qui avait mis le monde à mal et imposé de nouvelles habitudes, de nombreux usagers restent convaincus que tout n’a pas été dit, et que bien au-delà, les vaccins tant vantés n’ont en fait rien de si préventifs que ça. A l’heure du tout numérique, le digital s’est imposé comme nouvelle approche de sensibilisation pour briser les idées reçues et parer aux désagréments.

Paul et Aurélien sont deux amis. Assis autour d’une table dans cette fanzone du quartier Cité Cicam à Douala, ils repassent en revue le pedigree des joueurs de la rencontre qui s’annonce et qui promet de chaudes empoignées. Quand je les approche et leur demande s’ils sont vaccinés contre la Covid 19 et vu l’affluence combien ce vaccin leur ferait du bien, à eux de rire et de répondre : « Ça ne me concerne pas ». Aurélien de rétorquer : « je veux en savoir plus. Comment ça se passe et ou me vacciner ? ». Quand on demande à Paul moqueur ce qu’il sait du vaccin, il roule des yeux et devient brusquement calme, le regard ailleurs.


LE VACCIN, ce qu’il faut savoir


Un vaccin est une préparation administrée pour provoquer l’immunité protectrice et durable de l’organisme contre une maladie en stimulant la production d’anticorps. Pour se faire, un ou plusieurs antigènes microbiens doivent être utilisés pour induire une nette amélioration de cette immunité.
Dès les premières heures de l’enfance et ce durant toute sa vie sur terre, l’homme est appelé à se faire vacciner, pour éviter étant enfant des maladies qui peuvent entraver sa bonne croissance et nuire à son développement psychomoteur. Plus grand et au gré des circonstances, il peut être appelé à recevoir un vaccin pour prévenir telle ou telle maladie. Pendant longtemps, le rapport des usagers au vaccin était des rapports si amicaux qu’ils ne se discutaient pas, bien au contraire. Il était normal de prendre le vaccin de telle ou telle autre maladie sans remettre en cause son efficacité.


Mais la survenue de la Covid 19 et la vague de fake news autour de sa prise et de son efficacité ont créé une paranoïa chez le patient qui, mal informé, s’est fié aux idées reçues, bien souvent faites par des personnes n’ayant jamais reçu le vaccin. Et donc, pas habilitées à en parler.



Quelques années plus tard, l’épidémie passée, la paranoïa et la suspicion n’ont quant à elles pas baissé. Et il faut les combattre.



Le digital comme alternative à la sensibilisation terrain ?



Les téléphones androïdes ont pignon sur rue, et avec eux la présence en ligne de milliers, voire de millions de personnes qui chaque jour interagissent avec des personnes de divers pays et continents. Au vu des appareils connectés, le digital s’avere etre un formidable outil pour oeuvrer à la sensibilisation et provoquer un changement de comportements. c’est dans cette optique que depuis quelques semaines déjà une grande campagne de communication sur le digital a été lancée, campagne axée sur les vaccins, pour promouvoir leur action et plus encore, leur efficacité. Cette sensibilisation accrue se fait sur diverses plateformes et touche un large public, car il faut le noter, le digital permet de diffuser des messages clés sur l’importance de la vaccination contre le Covid-19.



à celà, il a fallu travailler sur l’approche. Notamment opter sur la pédagogie, en fournissant à tous nos lecteurs des informations fiables sur le vaccin, avec aussi bien des images pour inciter à la vaccination, des vidéos, des articles de blog et des témoignages de personnes ayant été vaccinées peuvent être partagés pour démystifier les fausses croyances et répondre aux questions des usagers.



en tant que blogueurs, nous avons joué un rôle clé dans la promotion de la vaccination et avons pu renforcer la confiance dans le vaccin.

Education : Violences dans les établissements : A qui la faute ?

Le milieu scolaire aujourd’hui est devenu un milieu violent. La faute aux élèves qui au quotidien ne cessent de perpétrer des actes de violences aussi bien contre leurs camarades que contre leurs encadreurs. Face à cette situation dangereuse, et à l’heure où les encadreurs et le personnel administratif sont dépassés par la situation, posons-nous une question : que peuvent faire les parents face à la montée sans cesse croissante de ces violences ?

Ce lundi matin, Nicephore M. élève en classe de seconde A4 marche en regardant autour de lui , apeuré. Depuis quelques jours plane sur lui la menace d’un « retour » , car il a osé dénoncer un groupe d’élèves qui planifiait de s’attaquer violemment à un enseignant. Cette situation, il craint d’en parler à ses parents, d’ailleurs qui le croirait, lui qui en apparence est plutôt costaud ?
Il ne se passe plus un jour, sans qu’on entende dans nos lycées et collèges, bagarres, actes d’agression par ci, vandalisme et assassinats par la, l’atmosphère est devenue invivable.
On se souvient du jeune Michel Tienssom tchientcheu qui avait été poignardé par son camarade en avril 2022, ou encore de cet élève qui a poignardé son enseignant de mathématiques au lycée de Nkolbisson. De telles abominations ne sont plus une nouveauté dans le système éducatif camerounais. D’ailleurs, le cas le plus récent est celui que l’on a vécu le lundi 22 janvier 2024 dernier au lycée bilingue d’Etoug- Ebe où des élèves retardataires voulant forcer le passage pour entrer en salle ont causé une bousculade et plus de 100 enfants ont été étouffés, piétinés, mais plus de peur que de mal, ils ont été pris en charge dans les structures hospitalières environnantes.
A qui la faute ?
En effet, à côté de l’influence des réseaux sociaux et de la consommation des stupéfiants par certains de ces élèves, la responsabilité des parents est engagée.
Beaucoup de ceux-ci ne veillent pas à l’éducation de leurs enfants, ils ne prennent pas le temps de les suivre , de contrôler leur compagnie, les activités scolaires et extra scolaires auxquelles ils s’adonnent. C’est pourquoi ces jeunes, livrés à eux-mêmes, peuvent facilement se retrouver dans tout ce qui est mauvais et devenir des gangrènes non pas seulement pour leur établissement mais aussi dans la société.
Au risque de voir la jeunesse, qui est le fer de lance de la nation dépérir, il serait judicieux pour les parents de prendre leur rôle éducatif très au sérieux.

Santé environnementale : Quand les maladies de saison imposent leur loi

Pas besoin d’être devin pour remarquer la venue de la saison sèche, une saison qui oblige les citoyens bien souvent malgré eux à adopter des modes de fonctionnement particuliers au risque d’attraper une de ces maladies de saison qui s’incrustent et ne laissent aucun répit au citoyen. Faisons un tour d’horizon des maladies inhérentes à cette saison dans cet élément.


En saison sèche, l’organisme est très souvent vulnérable et affaibli par les conditions atmosphériques et la poussière. Les maladies courantes à cette période sont liées aux voies respiratoires et à la peau.


On peut avoir notamment les céphalées, le paludisme, la méningite, le saignement nasal, les diarrhées, la conjonctivite et certaines dermatoses ou affections cutanées engendrées par la chaleur. Les personnes les plus vulnérables sont les enfants et les personnes du 3eme âge, d’où la multiplication des bronchites, pneumonies, les rhumes et la toux.
Selon l’ONACC (l’observatoire national sur les changements climatiques) qui prévoit dans sa note d’information que la période du 1er au 10 janvier 2024 sera marquée par des cas de maladies respiratoires, résultant de particules de poussière de plus en plus présentes dans l’air.
Raison pour laquelle, il sensibilise donc les populations à observer scrupuleusement les règles élémentaires d’hygiène et de salubrité à savoir le lavage systématique des mains a l’eau propre, coulante et au savon avant les repas et l’usage des toilettes. Il ajoute qu’il faut toujours potabiliser l’eau avant de la boire et bien faire cuire ses aliments avant de les consommer. L’ONACC recommande aux populations de porter des caches nez pour éviter l’inhalation des particules de poussière présentes dans l’air. Il précise encore de se mettre au chaud contre le froid dans la nuit et de poursuivre les campagnes de vaccination contre les diverses épidémies et pandémies.

Alopécie :Et si on en parlait

La perte de poils et des cheveux est un phénomène normal dans la vie de l’être humain. Mais lorsqu’elle excède la centaine par jour, on parle de l’alopécie. Il se présente sous diverses formes et des options de traitement sont disponibles.

L’alopécie qui est la perte anormale de poils et des cheveux arbore différentes formes dont la forme la plus courante est l’alopécie androgénique. Elle peut aussi être cicatricielle, en plaques, diffusé ou congénitale.
Les causes de l’alopécie sont fonction du type.
Encore appelé calvitie, l’alopécie androgénique est le type le plus répandu. Sa prévalence chez les hommes augmente avec l’âge et affecte environ 15% des hommes âgés de 20 ans, 30% des hommes de 30ans et la moitié des hommes a partir de 50 ans. Il touche surtout le sommet du crâne et les tempes. La calvitie se manifeste chez la femme de manière saisonnière, suite à une grossesse, un allaitement ou la ménopause. En général, l’alopécie provient des antécédents génétiques, congénitaux, accidentaux, auto immunes , par le stress physique, les troubles hormonaux, les infections mycosiques comme la teigne.
Le diagnostic de cette maladie se fait par examen clinique ou par biopsie du cuir chevelu chez un dermatologue, qui pourra en fonction du type d’alopécie détecté, prescrire des médicaments adéquats.

Santé : Les élèves disent NON au VIH/SIDA

Dans sa mission d’impulser le changement de comportement auprès de sa cible qu’est la jeunesse, la Camnafaw Littoral antenne de Bepanda a fait des descentes dans quelques établissements de la ville. Objectif avoué : sensibiliser et dépister

Lycée de Makepe, il est 10h. c’est l’heure de la pause, moment qui marque un bref répit pour les élèves afin pour les uns de se dégourdir les jambes et pour les autres de se restaurer. En face du laboratoire de l’établissement, un curieux manège interpelle le premier venu. Des élèves alignés, comme attendant sagement une bonne nouvelle.

A la question de savoir pourquoi ce rang, la réponse est unanime : on veut faire nos tests. Le sourire qui habille leur visage ne s’attarde pas sur le long rang de près de cent élèves attendant patiemment son tour.


Impacter pour changer


Bien que le rang avance au compte-goutte, une fois l’élève dans la salle, il est accueilli par un personnel médical qui procède à son enregistrement avant par la suite de rencontrer docteur Towa, chef centre clinique Bepanda qui procède au test proprement dit. Malgré la peur de la seringue et les cris de l’injection, le sourire est large au sortir, avec des résultats qui sont donnés à l’immédiat. Pour la majorité des classes de Terminale, les avis sont divers. Pour Christian 17 ans en terminale C « j’ai voulu faire ce test pour juste me rassurer que je suis en bonne santé » Lucie du même âge en classe de terminale A affirme « j’ai choisi de faire ce test parce que de nos jours, on ne sait pas comment on peut contracter le VIH, donc c’est mieux de connaitre son statut sérologique » Shelby de la Terminale A4 quant à elle dit faire le test juste par curiosité : « parce que j’ai envie de connaitre mon statut ».


Cette activité, rentrant dans le cadre du projet ADO AVANCE ENSEMBLE, s’adresse aux adolescents et fait un focus sur leurs préoccupations quotidiennes.

Tout en observant la grande mobilisation, docteur Joseph Towa nous éclaire « il était question pour nous de faire une campagne dans tous les lycées et collèges du Littoral en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse. L’idée ici c’est de dépister, d’avoir le maximum de jeunes dépistés. On se rend malheureusement compte qu’ils sont porteurs de la maladie. Pour aller vers l’éradication complète, on doit commencer par eux. On va de la jeunesse à l’adulte. » quant à la grande mobilisation observée, il précise : « contrairement à ce qu’on pourrait penser, les jeunes d’intéressent beaucoup à leur statut. On n’a pas besoin de faire un communiqué, il suffit de dire qu’on est là, pour voir comment les élèves se mobilisent, ils sont nombreux. Vous allez vous rendre compte qu’à chaque établissement ou on est, on est obligés d’arrêter car il y a une forte mobilisation, c’est la preuve que les activités marchent, il y’a un réel besoin en terme de dépistage.« 

Sasnim : Une semaine pour améliorer la santé et la nutrition des enfants et des femmes au Cameroun

La Semaine d’Actions de Santé et de Nutrition Infantile et Maternelle (SASNIM) est une initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de ses partenaires, mise en œuvre dans plusieurs pays africains, dont le Cameroun. Elle a lieu chaque année, et vise à améliorer l’accès aux services de santé et de nutrition pour les enfants et les femmes.

Au Cameroun, la Sasnim est organisée par le Ministère de la Santé Publique, en collaboration avec les autres acteurs du secteur de la santé, notamment les ONG, les associations et les communautés locales. Elle est financée par le Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que par d’autres partenaires internationaux.

Les activités de la SASNIM sont centrées sur les trois piliers suivants :
La supplémentation en vitamine A : Les enfants de 6 à 59 mois reçoivent une dose de vitamine A, qui est essentielle à leur croissance et à leur développement.

Le dépistage de la malnutrition : Les enfants de 6 mois à 5 ans sont dépistés pour la malnutrition aiguë et chronique.

L’éducation sanitaire : Les parents et les communautés sont sensibilisés à l’importance de la santé et de la nutrition pour les enfants et les femmes.

La Sasnim a permis d’améliorer l’accès aux services de santé et de nutrition pour les enfants et les femmes au Cameroun. En 2023, par exemple, plus de 2 millions d’enfants ont été vaccinés contre les maladies infantiles, plus de 1,5 million d’enfants ont reçu une dose de vitamine A, et plus de 500 000 enfants ont été dépistés pour la malnutrition.

La Sasnim est une initiative importante pour améliorer la santé et la nutrition des enfants et des femmes au Cameroun. Elle contribue à réduire la morbidité et la mortalité infantile, et à améliorer le développement des enfants.



Impact de la Sasnim au Cameroun



La Sasnim a permis de réduire la prévalence de la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de 5 ans. En 2023, la prévalence de la malnutrition aiguë sévère était de 2 %, contre 4 % en 2013.

Ces résultats sont dus à plusieurs facteurs, notamment la mobilisation des communautés, la sensibilisation des parents et des soignants, et l’amélioration de l’accès aux services de santé et de nutrition.

Perspectives



La Sasnim continuera d’être mise en œuvre au Cameroun au cours des prochaines années. L’objectif est d’atteindre une couverture vaccinale de 100 % contre les maladies infantiles, et de réduire la prévalence de la malnutrition à des niveaux acceptables.



Pour atteindre ces objectifs, les autorités sanitaires camerounaises envisagent de renforcer la collaboration avec les partenaires du secteur de la santé, et d’investir dans des programmes de prévention et de traitement de la malnutrition.

Marie Tiambou

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