Education : Violences dans les établissements : A qui la faute ?

Le milieu scolaire aujourd’hui est devenu un milieu violent. La faute aux élèves qui au quotidien ne cessent de perpétrer des actes de violences aussi bien contre leurs camarades que contre leurs encadreurs. Face à cette situation dangereuse, et à l’heure où les encadreurs et le personnel administratif sont dépassés par la situation, posons-nous une question : que peuvent faire les parents face à la montée sans cesse croissante de ces violences ?

Ce lundi matin, Nicephore M. élève en classe de seconde A4 marche en regardant autour de lui , apeuré. Depuis quelques jours plane sur lui la menace d’un « retour » , car il a osé dénoncer un groupe d’élèves qui planifiait de s’attaquer violemment à un enseignant. Cette situation, il craint d’en parler à ses parents, d’ailleurs qui le croirait, lui qui en apparence est plutôt costaud ?
Il ne se passe plus un jour, sans qu’on entende dans nos lycées et collèges, bagarres, actes d’agression par ci, vandalisme et assassinats par la, l’atmosphère est devenue invivable.
On se souvient du jeune Michel Tienssom tchientcheu qui avait été poignardé par son camarade en avril 2022, ou encore de cet élève qui a poignardé son enseignant de mathématiques au lycée de Nkolbisson. De telles abominations ne sont plus une nouveauté dans le système éducatif camerounais. D’ailleurs, le cas le plus récent est celui que l’on a vécu le lundi 22 janvier 2024 dernier au lycée bilingue d’Etoug- Ebe où des élèves retardataires voulant forcer le passage pour entrer en salle ont causé une bousculade et plus de 100 enfants ont été étouffés, piétinés, mais plus de peur que de mal, ils ont été pris en charge dans les structures hospitalières environnantes.
A qui la faute ?
En effet, à côté de l’influence des réseaux sociaux et de la consommation des stupéfiants par certains de ces élèves, la responsabilité des parents est engagée.
Beaucoup de ceux-ci ne veillent pas à l’éducation de leurs enfants, ils ne prennent pas le temps de les suivre , de contrôler leur compagnie, les activités scolaires et extra scolaires auxquelles ils s’adonnent. C’est pourquoi ces jeunes, livrés à eux-mêmes, peuvent facilement se retrouver dans tout ce qui est mauvais et devenir des gangrènes non pas seulement pour leur établissement mais aussi dans la société.
Au risque de voir la jeunesse, qui est le fer de lance de la nation dépérir, il serait judicieux pour les parents de prendre leur rôle éducatif très au sérieux.

Publié par Joe Firmin

Je suis Joe Firmin, Blogueur originaire du Cameroun.

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